Résumé 

Une journée type de personnes « à la rue » à Montpellier. Patrick, Sophie, Ronan, Rodney, Steph, Guy, Michel et Carole nous emmènent sur leurs pas dans des journées avec « énormément de choses à faire » : trouver un lieu de couchage, marcher, travailler, participer à des activités culturelles... S'ils ont chacun leur parcours, ils se croisent à la médiathèque, aux accueils de jour, dans le train.

3 raisons de projeter ce film dans votre centre social

1 - Visibiliser la vie de personnes le plus souvent laissées en marge de la société

2 - Envisager les enjeux quotidiens et multiples des personnes qui dorment à la rue, comprendre la diversité de leur parcours

3 - Découvrir un exemple de film collectif fait par des personnes concernées

Éducation à l’image

Faire un film en collectif : une mise en image par les personnes concernées

Faire un film à plusieurs, c’est défendre une autre manière de penser le cinéma : plus horizontale, plus démocratique. Le collectif permet de croiser les regards, de partager l’expérience de la création et de redéfinir la place de chacun·e dans le processus. Depuis les années 1960, de nombreux groupes ont exploré un cinéma participatif, où les personnes concernées deviennent les auteur·ices de leur propre image.
C’est cette démarche collective qu’adopte Des âmes et des ombres : nos vies à la rue, né d’ateliers menés par Les Ziconofages à Montpellier. « Construire ses images plutôt que subir des images » : voici l’objectif du documentaire. Les participant·es, vivant sans logement, y construisent ensemble leurs récits et leurs images du quotidien. La mise en scène visibilise tant le vécu des hommes et des femmes qui habitent les rues que le processus de création du film, où l’on voit les personnes derrière la caméra interroger des parcours parfois similaires aux leurs. Le documentaire témoigne alors d’un geste politique et solidaire : filmer pour exister, reprendre la parole et habiter autrement l’espace public.
 

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