
Petit Spartacus - Bande Annonce
Sara Ganem, 2023
Résumé
« Entre les eaux-de-vie et les blocs de l’Est, je navigue avec Spartacus, mon vélo qui parle grec. Mais même la grandeur du monde ne suffit pas à noyer ma peine. »
Sara Ganem
3 raisons de projeter ce film dans votre centre social
1 - S’interroger sur les différentes façons de gérer un traumatisme, de vivre après avoir subi des violences sexistes et sexuelles
2 - Comprendre les enjeux de l’autoportrait, du journal filmé : comment se raconter devant la caméra ?
3 - Découvrir comment de la fantaisie et de l’humour peuvent entrer dans un documentaire sur un sujet grave.

Éducation à l’image
Se filmer à l'épreuve : journal filmé et autoportrait
Depuis l’émergence du journal filmé, l’autoportrait au cinéma explore la frontière entre l’intime et le monde. Se filmer, c’est à la fois témoigner de soi et interroger le réel : un geste fragile, parfois thérapeutique, qui transforme la caméra en miroir, sans tomber dans les écueils du narcissisme gratuit ou du voyeurisme. C’est souvent dans les moments d’épreuves – maladie, dépression, traumatisme – que les cinéastes retournent leur caméra vers eux-mêmes, dans une quête de reconstruction. Dans Petit Spartacus, Sara Ganem renouvelle cette forme en l’emmenant sur les routes et en y intégrant par la voix-off, le montage et la mise en scène, une fantaisie et un humour rares dans le genre du journal filmé. Ce détour par l’imaginaire et par le genre du road-trip dénote une liberté permise par l’autofilmage, notamment lorsque la caméra adopte le point de vue de Spartacus, le vélo qui parle grec, ou que les dieux de l’Olympe débattent du sort de la réalisatrice. La cinéaste, dans ce périple pour se retrouver et comprendre ce qui lui est arrivé, réinvente le genre de l’autoportrait et montre bien qu’ « on n’a pas besoin d’être réaliste, même si c’est une histoire vraie. »

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« Un road-movie tendre et drôle à la fois qui nous fait voyager à travers l'Europe de l'Est. Sous la plume de sa protagoniste, on est très vite happé par le récit et la complicité qu'elle a créé avec son compagnon de route, un vélo prénommé "Petit Spartacus". Un voyage initiatique qui lui permettra de trouver grâce à lui le chemin de la résilience. Un petit bijou qui réconcilie avec l'essentiel. »
Estelle, salariée au centre social Couleurs des liens (Privas)

Public : Ados/Adultes
Mots-clés : Intime - Féminismes - Humour - Road-movie - Autoportrait
Priorité(s) nationale(s) FCSF : Discriminations et rapports de domination (Priorité 5 )

Liens ressources
Sur le documentaire : pour entendre la réalisatrice qui parle de son film (Festival Premiers Plans 2024)
Écouter des témoignages autour de la réparation après des violences sexistes et sexuelles (France culture)
Comprendre chronologiquement l'autoportrait et envisager les enjeux du journal filmé (Université populaire des images)

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