Centres sociaux

Le Petit Carnet rouge

Le Petit Carnet rouge - Bande Annonce

Le Petit Carnet rouge - Bande Annonce

Olivier Martin, Anaïs Godard, 2024

Résumé 

 

Anaïs tombe sur un journal intime des années 1950. Elle découvre Josy, 19 ans, qui passe ses week-ends au ski et fait des études. Sa grand-mère, elle, n'a pas eu cette chance. Anaïs la rejoint pour lui faire raconter sa jeunesse, ses difficultés et son envie de liberté.

 

 

3 raisons de projeter ce film dans votre centre social

 

1 - Écouter la parole des femmes de toutes les générations et lever le silence sur les violences conjugales

2 - Découvrir comment filmer l’intime, l’histoire familiale à partir de la transmission orale et des archives photographiques

3 - Observer les différence de destin sous le prisme des différences de classes et du déterminisme social 

 

 

 

 

Éducation à l’image

Filmer sa famille, récit de l'intime

 

Comment filmer sa famille ? Si les films de famille peuvent évoquer les vidéos tournées au caméscope pendant l’enfance, le documentaire de famille va au-delà du simple souvenir occasionnel et répond souvent à deux attentes : en plongeant dans l’histoire familiale, garder une trace de ces vies invisibles et répondre à une quête d’identité, comprendre d’où l’on vient.
Ici, la réalisatrice vient compenser l’absence du récit de celle qui n’a pas eu l'opportunité de se raconter. Par son film qui prend la forme d’une lettre à sa grand-mère Lili – l’ancrant dès lors dans l’intime de la sphère familiale –, elle enregistre, préserve une mémoire et comble les lacunes des photos composant les frêles archives de famille. Une grande place est laissée à la parole de Lili pour faire surgir du passé les non-dits, les violences tues. Mais documenter l’intime, c’est aussi filmer les lieux et les gestes du quotidien : éplucher des patates, une routine rythmée « entre cuisine, ménage et télévision ». Le documentaire de famille témoigne également du point de vue de la cinéaste : l’absence totale du grand-père, croisé seulement aux repas et n’apparaissant que de dos, vient rétablir et rendre visible le rôle de pilier qu’occupe sa grand-mère. 

 

 

Découvrez tous les autres films que vous pouvez projeter dans vos centres !

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Connectez-vous et regardez ici le film

« Ce mini documentaire a séduit notre collectif de visionnage pour plusieurs raisons. La première est la tendresse, la confiance entre Anaïs et sa grand-mère. Sentiments qui permettent la transmission de l'histoire familiale et libèrent la parole sur un passé douloureux. Ensuite vient la forme, un mélange d'images d'archives et d'images actuelles qui racontent deux vies de Femmes et qui, à travers elles, interrogent notre trajectoire familiale.
Mais c'est le sujet de fond, la violence conjugale, qui nous a intéressés. Violence qui est une menace pour toutes les femmes. Aussi, la lutte contre la maltraitance des femmes est un combat quotidien qui nécessite une prise de conscience collective. Merci aux réalisateurs de nous y aider. »

Roger, bénévole au centre social Le Lierre (Thionville)

Public : Ados/Adultes

Mots-clés : Féminismes - Mémoire - Société - Portrait

Priorité(s) nationale(s) FCSF : Discriminations et rapports de domination (Priorité 5)

Liens ressources

Pour cerner les spécificités du documentaire de famille (Arte Radio)

Pour découvrir un exemple de conservation d'archives familiales et personnelles (France Inter) 

Pour écouter le témoignage d'un homme violent sur les violences sexistes et sexuelles (France Culture)

Qu'est que le travail domestique ? (La Déferlante)

À télécharger

Fiche médiation

Visuel du film

Affiche du film