La concision tranchante du film et du résumé, la clarté du propos, l’impression de sentir au cœur des images brûler la révolte du réalisateur… Comment y ajouter des mots ? En quatre plans, et en moins de quatre minutes, le film révèle et combat la destruction d’une culture et  la violence de l’État en matière "d’éducation" des communautés autochtones. L’enlèvement des enfants à leur famille, la colonisation des corps et des esprits, et la volonté de réduire en cendres l’un des héritages les plus importants : le langage. Au sein d’une même famille : des murs sont dressés, qui sont autant de plaies. Déchirant.

Roxanne Riou et Jimmy Deniziot
Pré-sélectionneurs pour les États généraux
du film documentaire - Lussas