Résumé
Te voilà vissée dans cette maison. Ta bougeotte connaît une trêve. Tu repenses aux amitiés terminées.
L'avis de Tënk
On pourrait dire de ce film que plus il claudique, plus ça marche, et plus on reste immobile plus le monde vient à nous.
Que remettre en route lorsqu’on est assigné à résidence, comment faire vagabonder l’esprit quand le corps ne peut pas suivre ?
Alors les mots, les lettres font remonter à la surface les histoires d’amitiés, celles qui ont été perdues, interrompues. Elles donnent place au vide qui se remplit peu à peu d’attente, de deuil et d‘amour.
L’adresse, c’est à la fois le lieu où l’on réside, mais c’est aussi le mouvement pour aller vers l’autre, et ce film le fait justement avec adresse. Car plus il y a de la contrainte, plus le film se libère, invente, redonne vie. Un pied de nez à l’empêchement de faire.
Esther Mazowiecki
Membre de l'équipe pédagogique de l'École documentaire de Lussas