Résumé
Premier film réalisé au cœur des événements, “Ce n’est qu’un début” témoigne avec énergie de la première “nuit des barricades” au Quartier Latin et tente de relayer, dans l’instant, l’intensité et l’originalité du mouvement naissant de mai 68.
L'avis de Tënk
Achevé dès la mi-mai et largement diffusé lors du printemps 68, "Ce n’est qu’un début", orchestré par l’Atelier de recherche cinématographique (ARC), est emblématique des films réalisés par les jeunes collectifs militants. Soucieux d’inscrire les premières actions au Quartier Latin dans la continuité des grèves ouvrières et de l’agitation à l’université de Nanterre, il traduit également l’énergie (et parfois la grâce) des premiers soulèvements ! Mariant l’élan lyrique des affrontements et la certitude que, désormais, les choses ne seront plus comme avant, ce beau ciné-tract vibre d’une vitalité singulière. "Ce n’est qu’un début. Les enragés ont fait des petits, la rage en France est une maladie contagieuse !"
Arnaud Lambert
Réalisateur