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Disponible en location
99 min
Belgique, Palestine, 1980

Production : SOURAT FILMS
Arabe
Français

Histoire



Résumé


Farah Hatoum, cinquante ans, vit à Nazareth, en Galilée. Sahar Khalifeh, jeune romancière palestinienne de Ramallah, vit en Cisjordanie occupée. Toutes deux, tout en étant très différentes, sont confrontées à la fois à l’occupation israélienne et aux obstacles que vivent les femmes dans les sociétés arabes. C’était la première fois qu’un réalisateur palestinien filmait lui-même son pays, à l’intérieur des frontières d’Israël d’avant 1967.

L'avis de Tënk


La contribution du cinéaste palestinien Michel Khleifi au paysage cinématographique belge est immense. Après ses études en théâtre à l’INSAS, école belge qui abrite aussi une célèbre section cinéma, Michel Khleifi reste en Belgique pour produire son premier film "La Mémoire fertile" œuvre véritablement fondatrice du cinéma palestinien. En mettant en avant le destin de deux femmes, il pose la condition de la femme et de son émancipation au cœur de l’histoire du pays et de la société arabe. Michel Khleifi dira aussi du film qu’il est plus important de montrer la pensée qui mène au slogan politique que l’expression de ce slogan, qui est en soi un discours politique.  
Suite au succès international du film, Michel Khleifi sera invité à donner un séminaire à l’INSAS, où il présentera une série d’œuvres qui l’ont marqué lors de ses études et de la préparation de "La Mémoire fertile". C’est dans cet esprit qu'il fonde avec deux collègues professeurs "La Ligne Réalité", une pédagogie du réel que Khleifi définit comme le fait d’"apprendre à l’étudiant à voir et à entendre pour lui permettre de  déclencher un processus de réflexion sur le réel" et qui reste aujourd’hui encore un socle essentiel pour les apprentis cinéastes de l’école.

Javier Packer Comyn
Secrétaire général du Centre de l'audiovisuel à Bruxelles - CBA

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