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56 min
France, 1998

Production : Agat Films & Cie
Français
Anglais

Fragments d’une œuvre



Résumé


“Je ne suis jamais retournée en Corée. Adoptée à l’âge de 4 ans, mon horizon est ici en France. De là-bas, il ne me reste plus rien ou presque. Des images, des souvenirs, si fragiles que je doute souvent. Et puis, j’ai ces marques sur la peau…” En suivant l’itinéraire tracé par ses marques corporelles, Sophie entreprend une quête de ses souvenirs, les interroge sans relâche et, de rencontre en rencontre, de questions en réponses, parvient peu à peu à reconstituer le puzzle de son passé coréen.

L'avis de Tënk


"Nos Traces silencieuses" est un très beau voyage dans les limbes d’une mémoire d’enfant. Le film est une enquête au sens le plus prenant du terme : quelle est cette vie d’avant de la petite fille coréenne adoptée à 4 ans ? Les cicatrices sur sa peau comme celle d’Elie, ancien déporté, ou les tatouages de Frédérique sont autant de récits symptômes, de secrets… La mémoire des parents adoptifs semble se dérober dès qu’elle les interroge. C’est par la concomitance des histoires, la sienne et celle des autres que Sophie cherche les mots en lieu et place d’une évidence biologique. Les éternelles interrogations de chaque enfant surgissent exacerbées, fille de gueux ou de prince ? Aimée ou abandonnée ? Pourquoi ?
Le film est coréalisé par Myriam Aziza, regard à la fois essentiel et bienveillant qui fait de Sophie le sujet et l’objet même de sa recherche. Un statut féminin par excellence… une femme s’attelant à un mystère qui est derrière son visage et son corps.  

Claire Simon
Réalisatrice

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