Résumé
Est-ce que le deuil a une date de péremption… comme les yaourts ? Et qu’entend-on au juste par le terme “deuil” ? Dialoguant avec son professeur de philosophie (passionné de Nietzsche et de claquettes), l’auteur entreprend plusieurs voyages. Certains sont statiques et sollicitent le vécu des deux amis. D’autres voyages mettent les mots à l’épreuve de la géographie : nommer, décrire ce qui est là, devant soi, devient une manière de conjurer ce qui s’efface.
L'avis de Tënk
Au départ de ce périple, il y a l’ami Jacques à l’allure comique, l’envie de la rencontre, du dialogue et un désir de film sur la disparition. Mais faire l’expérience du cinéma de Claudio Pazienza, c’est emprunter une route sinueuse et s’autoriser à se laisser surprendre. Viendront la pluie du lundi, du mardi, conservées dans de petites fioles, pour en garder la trace. Et les situations créées favoriseront l’émergence de la pensée, le jeu des images et des mots en dévoilera le cheminement. Ce qui va surgir, c’est l’incompréhension du deuil et la douleur de la perte de la mère. Avec gravité, beaucoup de douceur et de burlesque, il faudra de nouveau, ici, nommer pour accepter…
Pascal Catheland, Christophe Postic