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5 ans
156 min
France, 2019

Musique originale : Nicolas Repac Production : Petit à Petit Production, Les films de la Caravane
Français
Anglais


Catalogue collectif



Résumé


Le chantier de l’Imaginaïre, bâtiment qui accueillera l’ensemble des activités du village documentaire, avance et le maire présente aux habitants le projet. La version test de Tënk est mise en ligne. C’est l’été, on éclaircit les pommes et l’on prépare les États Généraux 2016. Tandis que certains se remémorent les années 70, l’agriculteur Patrice Bauthéac évoque, lui, son choix de quitter son métier d’ingénieur pour reprendre la terre de ses parents (épisode 4). C’est confirmé, la ministre va venir au festival ! Un orage de grêle vient rappeler à tous la précarité des récoltes… Si le festival se prépare dans le contexte particulier de l’état d’urgence, Tënk est bel et bien lancé en présence de la ministre (épisode 5). Tandis que l’équipe œuvre à présenter la plateforme à Paris et au-delà, les vendanges s’annoncent. Les vignerons Manu et Vincent organisent leur équipe de vendangeurs, Patrice surveille la machine qui fera en une heure et demi la vendange de la semaine. Et chaque jour, l’équipe de Tënk étudie, fébrile, les chiffres des abonnements (épisode 6).

L'avis de Tënk


Situé dans le Sud de l’Ardèche, Lussas, environ 1000 habitants, accueille depuis la fin des années 70 diverses activités autour du film documentaire (festival des États généraux du film documentaire, enseignement, production, diffusion, centre de ressources, etc.). La plupart ont vu le jour sous l’impulsion de Jean-Marie Barbe, enfant du pays et figure locale, dont les parents tenaient l’épicerie du village. De 2015 à 2018, Claire Simon a posé sa caméra dans nos murs, afin de suivre la création de Tënk. Captant le quotidien et les moments forts de la mise en place de la plateforme, la série excède ce seul angle pour embrasser la vie des deux villages. Car si un seul est désigné par l’intitulé, deux villages se révèlent cohabiter et s’interpénétrer : le rural et le documentaire. De l’un à l’autre, des dissemblances et des points communs apparaissent. Reviennent les cruciales questions financières, le souci de trouver un sens à chaque projet, ou encore un désir de cohérence entre les valeurs défendues et leur mise en œuvre. Chronique au long cours, “Le Village” donne à voir sous la forme d’une comédie humaine passionnante des mondes souvent invisibles et traversés de paradoxes. La question de la transmission, comme celle des rapports de hiérarchie affleurent dans nombre d’épisodes. Surtout, en offrant le regard sans angélisme d’une cinéaste sur le territoire qu’elle scrute, “Le Village” rappelle la capacité du cinéma à influer sur le réel, à le transformer, le façonner. Au-delà du témoignage, à mille lieues de l’autopromotion, il se dit comment le documentaire agit sur le monde. La série elle-même en vient à participer à l’avenir des villages (et, donc, de Tënk !), en bouleversant parfois ce qui s’y joue.

L’équipe éditoriale de Tënk

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