Résumé
Comme tout crustacé, la crevette de roche mue, c’est-à-dire sort de sa peau. C’est moins extraordinaire que la mue des insectes (où l’animal est entièrement détruit avant d’être reconstitué en un animal différent), mais c’est tout aussi émouvant car si cette mue (tous les jours d’abord, toutes les semaines ensuite, puis tous les mois…) n’est pas complète, elle finirait par mourir sur place en traînant son exuvie…
Les documents cinématographiques
L'avis de Tënk
Une introduction pur pastiche du “docucu” banal ! Quand apparaît le titre, c’est un changement total de ton. Puis le film : inventif, sérieux et poétique. Une manière d’emporter la conviction du spectateur supposé intimidé par les sujets scientifiques. La vie intime de la crevette avec des prises de vues à différentes échelles, des images magiques, un récit romanesque qui nous laissent un savoir, une compréhension dont on se souviendra toujours. Bref le modèle parfait d’un film à caractère scientifique.