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53 min
France, 1996

Production : AMIP, INA
Anglais
Français

Arts



Résumé


La subversion est-elle soluble dans le cinéma ? Les films militants sont-ils efficaces ? Comment tourner hors du “système” ? Cinéaste expérimentale, “underground” disait-on à l’époque, Shirley Clarke répond en 1968 à Noël Burch, André S. Labarthe, Jacques Rivette et Jean-Jacques Lebel. D’abord danseuse et chorégraphe, proche des intellectuels new-yorkais et du Living Theatre, elle réalisa très tôt des films remarqués sur la danse (“Dance in the sun”, 1953). Elle se tourne ensuite vers des films expérimentaux, avant d’imposer sa vision très personnelle - de l’Amérique comme du cinéma - avec “The Connection” (1961), “The Cool Word” (1963) et “Portrait of Jason” (1976).

L'avis de Tënk


On débarque dans un salon où l'on fume des clopes allongé dans des cousins, parle de politique et d’art. On se croirait dans une Factory warholienne en plein milieu de New-York. Mais nous sommes début 68 à Paris où, entourés d’artistes, André S. Labarthe et Noël Burch nous plongent dans le travail et les réflexions de Shirley Clarke qui récuse le terme "underground" dans lequel on veut la mettre. Fait de provocations et de tourments, son cinéma se construit comme une réelle alternative au cinéma hollywoodien, et ce film de la désormais célèbre collection "Cinéastes de notre temps", cherche à en percer les secrets.

Line Peyron
Productrice

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