Résumé
Vladimir Léon filme de Minsk à Sète, en passant par Paris, le travail du plasticien Raphaël Zarka autour d’une étrange forme : le rhombicuboctaèdre. “Le Polyèdre et l’Eléphant” est une chronique de l’œuvre du sculpteur en train de se construire, et ce dernier évoque ses influences, sa méthode, ses questionnements. Quelques rencontres inattendues (des architectes post-soviétiques, un insecte étrange, un entrepreneur amateur de récifs, un éléphant baroque…) ponctuent ce film documentaire partant à la rencontre d’une sculpture.
L'avis de Tënk
Dans son travail de plasticien, Raphaël Zarka, cherche à vider les formes de leurs fonctions, les regarder en tant que sculpture. Ici le cinéaste nous donne à voir les faces cachées, la polysémie de la forme et nous invite à des divagations imaginaires. Au fil du film, les pérégrinations de l’artiste deviennent les nôtres. Derrière ce rhombicuboctaèdre, forme mystérieuse et polymorphe, ne se cacherait-il pas la figure représentative de l’Artiste/Créateur, ce qui le constitue, ce qu’il produit ?
