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Disponible en location
111 min
Algérie, France, 2016

Production : Centrale Electrique, Prolégomènes
Arabe
Français, Anglais

Algérie, s'inventer un cinéma décolonisé



Résumé


Atlal : une discipline poétique qui consiste à se tenir face aux ruines et à faire resurgir sa mémoire, ses souvenirs du visible vers l’invisible. Entre 1991 et 2002, l’Algérie en proie au terrorisme a connu officiellement la perte de 200 000 vies.

L'avis de Tënk


C’est à Ouled Allal, village symbole de la guerre civile en Algérie, que Djamel Kerkar a tourné ce premier film. Un village de l’arrière-pays d’Alger ravagé dans les années 90 par les affrontements entre le Groupe islamique armé (GIA) et l’armée nationale. Un prologue aux images tremblantes d’une cassette VHS d’époque rappelle le drame du village dévasté. Le film est celui du regard porté par ses habitants sur ces ruines (“atlal”). Trois hommes, de générations différentes, chassés de chez eux par les islamistes, qui ont fait l’expérience de la guerre, de la misère. Mais il ne s’agit pas là de simplement ressasser la souffrance des habitants du village. Il s’agit, comme le font les fils, nés en plein cauchemar, de slamer une parole libératrice.

Annick Peigné-Giuly
Directrice artistique du festival Corsica.Doc

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